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L’Art-Thérapie, une solution pour les enfants souffrant de troubles de l’apprentissage ?

Art-Thérapie

Un enfant sur huit concerné par les troubles de l’apprentissage

Selon l’OMS, entre 10 à 15% de la population mondiale est concernée par des troubles de l’apprentissage. Ces troubles peuvent être présents depuis la naissance, ou acquis lors d’un dommage cérébral, lors d’un accident de sport, un traumatisme…

Près de 20% des enfants ont des difficultés scolaires, qui résultent souvent de troubles de l’apprentissage.

Une étude qui prouve l’efficacité de l’Art-Théraphie pour aider les enfants en troubles de l’apprentissage

En 2018, les CHU de Grenoble et de Tours publient une étude comparative de 4 expériences intégrant l’Art Thérapie comme soins complémentaires auprès d’enfants souffrant de troubles de l’apprentissage.

Ces difficultés concernent en général :

  • des troubles du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité
  • des troubles de dyslexie (acquisition du langage écrit), dyscalculie (difficultés liées au calcul, à l’arithmétique), dyspraxie (trouble d’acquisition de la réalisation du geste)
  • des enfants surdoués (souffrant d’ennui, de difficultés psychologiques liée à leur précocité intellectuelle…)

D’après les résultats, 72 % des enfants disent éprouver de la fierté, 78 % disent avoir repris confiance dans leurs capacités, 68 % envie de continuer la prise en charge et 50 % ont amélioré leurs facultés relationnelles.

D’après les différentes expérimentations, les médecins concluent que l’Art-Thérapie a contribué à aider les enfants à mieux exprimer leur ressenti et restaurer l’estime d’eux-mêmes.

L’Art-Thérapie dynamique, pour « resynchroniser les zones cérébrales »

Fin mai, une étude publiée dans la revue « Brain Sciences » (https://www.mdpi.com/2076-3425/11/6/708) propose le fait que tous les troubles dys ne sont que la manifestation d’une seule et même incapacité du cerveau à mettre au même rythme certaines de ses parties insuffisamment interconnectées.

L’idée finale serait de pouvoir resynchroniser les zones cérébrales entre elles, et ce quels que soient leurs rôles et leurs fonctions. 

D’où l’idée de proposer aux enfants dys les deux activités d’Art-Thérapie Dynamique connues pour entraîner le cerveau à se mettre en rythme : l’activité musicale (y compris le chant) et la pratique de la danse.

L’Art-Thérapie Dynamique a déjà fait ses preuves quant à ses qualités d’accompagnement des enfants « dys », mais ces études tendent encore à le confirmer.

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